La Respiration : 2eme partie

Abordons dans cette partie, le cycle de l'expiration.
Le travail d’expiration est très important. On ne peut remplir un récipient que s’il a été préalablement vidé. Il ne nous est pas possible de bien respirer si nous n’expirons pas d’abord à fond.
La respiration normale commence donc par une expiration lente et paisible réalisée par la relaxation des muscles inspiratoires. La poitrine s’affaisse de son propre poids ce qui chasse l’air. C’est expiration doit être silencieuse, on ne doit pas s’entendre respirer, et de ce fait elle sera lente.
À la fin de l’expiration les muscles abdominaux peuvent aider à vider les poumons aussi complètement que possible par leur contraction, les derniers restes d’air vicié sont évacués.
La constitution spongieuse des poumons ne permet pas de les vider à 100 %, il restera toujours de l’air impur dans les poumons. Il faut donc s’efforcer d’évacuer au maximum cet air vicié restant.
Lors de l’inspiration l’air frais que nous inspirons va se mélanger à l’air vicié résiduel, pour former notre véritable air respiratoire. Plus nous aurons expiré à fond, plus grande sera la quantité d’air qui pourra entrer dans nos poumons, plus pur sera l’air en contact avec la surface alvéolaire.
Le volume d’air que les poumons peuvent contenir s’appelle la « capacité vitale ». C’est on ne peut plus pertinent.
De nombreuses techniques respiratoires visent à augmenter cette « capacité vitale » mais avant tout, il est plus important d’utiliser au maximum celle dont nous disposons, par une expiration soignée.
Ce travail respiratoire nous permet de prendre conscience de notre gestion du souffle, il est un outil pour qualifier et maîtriser notre respiration. Ce travail ce pratique de manière statique puis en mouvement. Le travail respiratoire se pratique aussi sous forme d'exercices respiratoire et énergétique.
Lors des exercices respiratoires, nous apprenons à respirer selon les différentes respirations afin de débloquer les différentes zones respiratoires et d’oxygéner les différentes parties respiratoires. C’est un travail primordiale dans l’étude permettant le passage et la qualification des autres exercices de l’école.
Ce travail de base permet d’intégrer le souffle dans sa pratique puis d’intégrer la conduite du souffle dans le travail énergétique pour enfin refusionner le tout dans un état naturel.



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