BIEN RESPIRER AVEC UN MASQUE
La respiration est un acte physiologique, que l’on effectue de façon automatique et naturelle dès notre arrivée au monde. Respirer avec un objet devant le nez et la bouche, ce n’est pas commun. Le masque forme comme un écran devant nos narines, créant ce qu’on appelle une hypoxie, c’est à dire une moindre quantité d’oxygène inspirée. De même, la barrière du masque nous amène à ré inspirer le dioxyde de carbone (CO2) que nous sommes censés évacuer. Cela créé une hypercapnie c’est-à-dire qu’un peu de CO2 repasse dans le sang. Rien de grave, mais lors d’une utilisation prolongée, cela peut entraîner des assoupissements, des engourdissements, des maux de tête et, pour certains, la sensation de manquer d’air.
Cette impression d’étouffer s’accentue lorsque nous essayons d’y remédier en respirant par la bouche. Si cette technique fonctionne lorsque nous pratiquons une activité physique à l’air libre par exemple, ce n’est pas le cas avec un masque. Au contraire même : nous rejetons encore plus de CO2 qui, associé à la sensation de chaleur et à la vapeur d’eau, rend inconfortable l’utilisation de la protection. De plus, le masque est mouillé ce qui le rend moins efficace.
Si possible, je recommande d’inspirer et d’expirer uniquement par le nez, en gardant la bouche fermée. Autre astuce que j’ai moi-même testée : Je dépose deux gouttes d'huile essentielle de menthe poivrée. La fraîcheur dégagée par la menthe suivra la respiration et vous sentirez l’air circuler dans votre bouche.
Si vous devez porter votre masque plusieurs heures, privilégiez un masque jetable, plus facile à supporter. Et surtout, faites des pauses. Toutes les heures, 2 à 3 minutes, retirez-le, en prenant soin de vous laver les mains avant, et respirez librement.
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